GJ Magazine – LCI se réveille

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Intoxication au cyanure, LCI se réveille ! (Màj)

5 avril 20190 réaction 8408 SociétéVictimes

10/4/19
Les officiciers et commissaires de police utilisent l’article de LCI à la vidéo de Fly Rider

Officiers et Commissaires de police@PoliceSCSI

Un peu de lecture pour ⁦@FlyRiderGj⁩ , les professeurs de chimie en herbe, les diffuseurs de #fakenews.#FDO #lacrymogène #cyanure
Gilets jaunes : des manifestants ont-ils pu être intoxiqués au cyanure ? – LCI https://www.lci.fr/population/fact-check-gilets-jaunes-des-manifestants-ont-ils-pu-etre-intoxiques-au-cyanure-2117244.html …8220:05 – 10 avr. 2019Informations sur les Publicités Twitter et confidentialitéGilets jaunes : des manifestants ont-ils pu être intoxiqués au cyanure ?#Population : À LA LOUPE – Sur les réseaux sociaux, de nombreux Gilets jaunes se montrent inquiets. Ils craignent que les gaz lacrymogènes lancés lors des manifestations ne causent des intoxications…lci.fr89 personnes parlent à ce sujet

https://youtu.be/AR1FGTq6ZP8

Officiers et Commissaires de police@PoliceSCSI · 10 avr. 2019

Un peu de lecture pour ⁦@FlyRiderGj⁩ , les professeurs de chimie en herbe, les diffuseurs de #fakenews.#FDO #lacrymogène #cyanure
Gilets jaunes : des manifestants ont-ils pu être intoxiqués au cyanure ? – LCI https://www.lci.fr/population/fact-check-gilets-jaunes-des-manifestants-ont-ils-pu-etre-intoxiques-au-cyanure-2117244.html …Gilets jaunes : des manifestants ont-ils pu être intoxiqués au cyanure ?#Population : À LA LOUPE – Sur les réseaux sociaux, de nombreux Gilets jaunes se montrent inquiets. Ils craignent que les gaz lacrymogènes lancés lors des manifestations ne causent des intoxications…lci.fr

V for Vendetta@HHoneur123:56 – 10 avr. 2019Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité

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5/04/19

Nous vous avions alerté au mois de Mars au sujet de plusieurs intoxications, voir notre article …

Des gilets jaunes intoxiqués au cyanure ?

LCI semble se reveiller

Depuis plusieurs semaines, les craintes se font de plus en plus fortes dans les rangs de Gilets jaunes : les gaz lacrymogènes contiendraient du cyanure et plusieurs manifestants auraient été intoxiqués. Des messages alarmants sont régulièrement postés sur les groupes Facebook du mouvement. Créé le 16 mars, le groupe « SOS ONU OFFICIEL Appel à Témoins Violences Policières GJ » récolte, comme son nom l’indique, tous les témoignages possibles sur les violences commises par des forces de l’ordre, en vue de déposer un dossier auprès des Nations Unies. Les potentielles intoxications au cyanure en font partie. Le 1er avril, les administrateurs assurent avoir une preuve. Ils postent les résultats d’un test sanguin sur le réseau social, avec pour commentaire : « Analyses CYANURE POSITIF !! »

Info Dénichée sur lci.fr à lire en intégralité en cliquant ici. Votre avis est important, exprimez-vous. (Commentaire apprécié)

Résultat Thiocyanate 31,4mg/l urinaire

Aucune description de photo disponible.

Jeune femme sportive, non fumeuse, exposée en grande quantité au gaz lacrymogènes lors de la manifestation du 16 mars à Paris où elle a fait un malaise respiratoire. symptômes depuis : perte de cheveux, somnolence, grosse fatigue chronique, dort toute la journée, maux de tête, mal être… symptômes sans amélioration qui vont en s’empirant.
Si vous présentez des symptômes demandez le plus rapidement possible à faire doser votre taux de thyocyanates, le test urinaire peut se faire plusieurs jours (semaines) après l’exposition

Source : copie FACEBOOK

Fly Rider explique les gaz CS

Avec l’aide de l’équipe du Lab Block, Fly Rider nous explique simplement le métabolisme du gaz CS : (ATTENTION : SOS ONU est une arnaque et a abusé de l’équipe qui a créé le Lab Block. Nous avons une adresse : lacrymogene@protonmail.com mais tout ce qui concerne SOS ONU est à bannir)

https://www.facebook.com/maxime.nicolle/videos/10218753102075998/

Et voici les sources :

1) Sur les niveaux de thiocyanates sanguins « normaux » (hors lacrymos) :

http://jhs.pharm.or.jp/data/46(5)/46(5)p343.pdf

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6307002/

https://www.researchgate.net/publication/6885967_Serum_thiocyanate_levels_in_smokers_passive_smokers_and_never_smokers

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6502741?fbclid=IwAR2TSI51wYEg8_zdwpJSsloBVu0UQ2cirHOZLbny_NnzvJYZd8jCG-LNDMY

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1002/3527600418.bi5712sale0013

2) Sur le fait que le CS est bien métabolisé en cyanure dans le corps :

https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.3109/00498258709044190

https://link.springer.com/article/10.1007/BF00310388

https://books.google.fr/books?id=wKtsL8KHoPsC&pg=PA43&lpg=PA43&dq=Malononitrile+metabolism&source=bl&ots=UhLI370t2j&sig=ACfU3U2P2lURVmxv8xBGlsUK5FTCNfZvMQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwikk7j17bnhAhWSlRQKHWNaBGAQ6AEwBHoECAoQAQ&fbclid=IwAR0B_UtVPJ1gjdSR9Wl5fx4-rPGBER4DbKOmhXsXahSYk3N4LCj8mydL_pw#v=onepage&q=Malononitrile%20metabolism&f=false

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14790882

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11746179

3) Les travaux du pr. Massimo Zucchetti https://it.wikipedia.org/wiki/Massimo_Zucchetti

https://www.researchgate.net/publication/305215203_Damage_to_Man_and_Environment_of_Tear_Gas_CS

https://www.researchgate.net/publication/309591686_Toxicity_and_Health_Effects_of_Ortho-chloro-benzylidene-malononitrile_CS_gas

4) Quelques études générales sur les gaz CS (hors cyanure) :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28972257

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25633030

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25572084

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25003867

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20972236

5) La publi WACO :

http://www.veritagiustizia.it/docs/gas_cs/CS_Effects_Waco.pdf

LCI

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e danger des gaz lacrymogènes vient plus de leur effet irritant que de potentielles traces de cyanure

COPIERTaille : x pxPopulationÀ LA LOUPE – Maxime Nicolle, l’une des figures des Gilets jaunes, assure dans un live sur le réseau social Facebook que le gaz CS, composant des lacrymo lancées en manifestations, peut conduire à une intoxication au cyanure. Après un premier article sur le sujet, À La Loupe s’est intéressé aux nouveaux arguments avancés.11 avr. 2019 23:39 – Claire Cambier

Mardi 9 avril, dans la soirée, Maxime Nicolle s’adresse à ses nombreux abonnés pour parler des gaz lacrymogènes. Il y assure avoir été mis en contact avec un docteur en biologie moléculaire et explique, composition chimique à l’appui, comment ces gaz, une fois ingérés par le corps humain, se transforment en cyanure. « LCI ou je ne sais pas quelle chaîne de télévision » se serait donc trompé ou plutôt « ne s’était pas renseigné sur le sujet et sous-estimait les effets », avance-t-il.

À La Loupe s’était effectivement intéressé à ce sujet dans un article intitulé « Gilets jaunes : des manifestants ont-ils pu être intoxiqués au cyanure ? » et étayé par une toxicologue du Centre-antipoison du CHU d’Angers et un professeur de chimie organique à l’université de Caen. Aurions-nous mal interprété les propos de ces scientifiques ? Une intoxication au cyanure serait-elle possible, contrairement à ce que nous avancions ? Nous avons tâché de le découvrir. 

Le Gilet jaune breton se repose sur les recherches du groupe SOS ONU, un collectif qui dénonce les violences policières lors des manifestations et tente, entre autres, de recueillir des preuves d’intoxications au cyanure. Ce même groupe avait mis en ligne début avril, pour prouver son argumentaire, l’analyse de sang d’une manifestante mesurant les thiocyanates sériques. Nous l’avions soumis à une toxicologue dans le cadre de notre premier article. Les taux de thiocyanates présents dans le sang (15,9 mg/L), soit ce en quoi notre foie transforme et élimine le cyanure, correspondaient à ceux d’une personne fumeuse, ce que nous avait confirmé être, et régulièrement, la manifestante.

Mardi 9 avril, SOS ONU a posté une nouvelle analyse mesurant les thiocyanates, cette fois dans les urines, d’une personne « sportive, non fumeuse » qui avait manifesté le 16 mars à Paris. Elle présente un taux de 31,4 mg/L quand le taux moyen pour un non fumeur ne devrait pas dépasser les 10 mg/L. Plutôt étonnant. Nous avons donc pris contact avec le Dr François Parant du laboratoire de biologie médicales du CHU de Lyon, qui a – selon le bilan sanguin présenté – validé les résultats. Ce dernier nous assure que le document est bien véridique et n’a pas été falsifié. 

Dans un cas spécifique d’inhalation de cyanure, il faudrait en réalité s’intéresser à d’autres marqueurs (que les thiocyanates).Dr Marie Deguigne, centre anti-poison du CHU d’Angers

Comment expliquer alors ces taux ? Maxime Nicolle affirme que le CS (ou 2-chlorobenzylidene malononitrile ) – qui est le composant des gaz lacrymogènes utilisés par les forces de l’ordre – se dégrade en cyanure dans le corps humain. Il liste à ce propos, en commentaire de sa vidéo, plusieurs études scientifiques allant dans ce sens. Problème : chacune d’entre elles porte sur des rats ou des souris. En est-il de même pour l’homme ?

Interrogé, le Pr Parant avoue ne pas pouvoir nous répondre. « Personne n’en sait rien », nous confie-t-il. Il nous indique également que les analyses effectuées (les taux de thiocyanates dans le sang ou les urines) ne sont en tout cas pas la meilleure méthode pour le vérifier. « Nous utilisons des méthodes colorimétriques, qui ne sont pas spécifiques ». Autrement dit, qui ne permettent pas de cibler précisément les taux de cyanure. « On se trompe de marqueurs ».

Sa consœur, Marie Deguigne, du centre de toxicologie du CHU d’Angers (que nous avions contacté pour le premier article) le rejoint là-dessus. « Les méthodes colorimétriques présentent beaucoup d’interférences », nous dit-elle. « Dans un cas spécifique d’inhalation de cyanure, il faudrait en réalité s’intéresser à d’autres marqueurs. Si je suspectais un tel cas, je mesurerais les cyanures sanguins, tout simplement. » Le problème repose sur le délai : « Il faut le faire rapidement, le jour même. »

Cela n’explique pas pour autant les taux élevés de thiocyanates de la manifestante non fumeuse. Une théorie existe : ces taux ne proviendraient pas des gaz lacrymogènes mais plutôt des fumées d’incendie. Lors de la manifestation du 16 mars à Paris, de nombreux bâtiments, kiosques à journaux et barricades ont été incendiés. « Dans les fumées d’incendie, il y a effectivement du monoxyde de carbone et du cyanure », nous explique Dr Deguigne. « Les matières plastiques et les tissus qui brûlent dégagent un peu de cyanure. Les personnes exposées peuvent être intoxiquées, c’est une hypothèse pertinente. »

« On ne peut pas tout transposer de l’animal à l’homme »

Malgré cette hypothèse, le Dr Parant nous glisse tout de même la fiche toxico écotoxico chimique du  2-chlorobenzylidene malononitrile effectuée par l’association ATC. On y lit que « la Toxicité aigüe, par atteinte du système nerveux central et du cœur serait due, après métabolisation, à la formation d’Anion cyanure. » Une étude sérieuse ? Son auteur n’étant autre que le Dr André Picot, une référence en toxicologie-chimie, il semble donc que oui.

Contacté par LCI, l’expert nous indique que ces données proviennent d’études effectuées sur des animaux et non sur l’homme, encore une fois. « C’est un indice », nous dit-il. « Mais il faut être prudent, c’est très complexe, on ne peut pas tout transposer de l’animal à l’homme. Par exemple, des produits peuvent donner des cancers chez l’homme et pas chez des animaux et inversement. »

Pour le Dr Beguigne, les doses injectées dans les animaux dans les différentes études empêchent de dresser le moindre parallèle avec le gaz lacrymogène : « Ça peut être troublant. Effectivement, quand on injecte du CS dans un animal, on retrouve du cyanure dans le sang mais ce sont des doses de CS massives et cela ne correspond absolument pas à ce que l’on observe quand une personne est exposée par voie inhalée dans l’atmosphère. Nous parlons là de doses 1000 fois plus importantes. » Elle reprend une récente étude effectuée sur des patients sains. Exposés pendant 90 minutes à des gaz lacrymogènes, aucun ne présentait ensuite de CS dans le sang et « encore moins de cyanure ».

« En toxicologie, dire qu’un produit est toxique ne veut pas dire grand-chose, tout dépend de la dose. Prenez de l’eau, ce n’est pas toxique mais si vous buvez 7 litres, vous êtes intoxiqués. »

Un doute qui n’est pas nouveau

Ce doute porté sur les gaz lacrymogènes n’est en réalité pas nouveau. Dans une étude citée par le groupe SOS sur les 76 membres d’une secte, mortes à Waco au Texas après l’intervention de la police, les auteurs posent cette même question, après que des traces de cyanure ont été retrouvées dans le corps des victimes. Impossible cependant d’avancer la thèse d’une intoxication au cyanure suite à une exposition aux gaz lacrymogènes. Un incendie massif a éclaté dans le bâtiment et l’intoxication s’expliquerait plutôt par les inhalations de fumées.

Le danger vient de son pouvoir irritant, pas du cyanure

Le CS reste cependant nocif à forte dose. Les gaz lacrymogènes ont un effet irritant, font tousser, piquent les yeux, provoquent parfois des nausées. « Le gaz va irriter les bronches et les efforts de toux peuvent provoquer des vomissements », détaille la toxicologue. « Et dans certains cas, quand vous inhalez, cela peut toucher également le conduit digestif ».

Les complications respiratoires peuvent intervenir sur des personnes fragiles (enfants, personnes asthmatiques) ou lorsqu’un « accident se produit et qu’une grenade est lancé dans une pièce fermée, sans aération. » poursuit Marie Deguigne. « Là, oui, il y a des risques sérieux. »

« Le danger vient de son pouvoir irritant », corrobore le Dr André Picot. « Cela peut conduire à des décès ». Il cite la « bible » de la toxicologie, Toxicologie clinique de Frédéric Baud et Robert Garnier : « Des décès ont été rapportés avec notamment une atteinte caustique de l’appareil respiratoire ». Que les manifestants se rassurent toutefois : « Les symptômes irritants sont produits à des concentrations au moins 2600 fois plus faibles que la concentration létale. Il existe donc pour le CS une marge de sécurité importante entre la concentration qui produit un effet incapacitant et la concentration qui cause des effets néfastes », rapporte l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), dans son Guide toxicologique.

Pour conclure, la Dr Deguigne tient à souligner : « Il faudrait injecter des doses énormes pour que  – peut-être – le CS se métabolise en cyanure, mais le patient mourrait d’un effet irritant pulmonaire avant d’être intoxiqué au cyanure ».

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